CINQUANTENAIRE DES PAYS AFRICAINS, QUEL BILAN !?

Publié le par charlies

Colonisés pour la plupart dans le courant des années 1800. Ils sont indépendants depuis plus de 40 ans. D’autres en sont à leur cinquantenaire. Eux c’est les pays africains colonisés dans la majorité par les pays occidentaux appelés la Métropole. Ces pays qui ont en commun la langue française, anglaise ou lusophone ont décidé de commémorer cette cinquantième année.

Cette situation nous pousse à faire une rétrospective des années écoulées en posant une question assez récurrente. Pays Africains qui célébrez le cinquantenaire, quel bilan faites vous ?

Le courant des années 60 nous fait penser encore à ces carnavals de joies, de liesse populaire, de manifestation grandiose parce que l’Afrique venait d’avoir sa propre expression, sa souveraineté, mieux son propre destin à gérer. Pays indépendant donc libre d’avoir et de choisir ses propres partenaires économiques et politiques.

Si ce  passage  d’un état premier à un état second a été facile pour certains pays, il le sera moins pour d’autres qui en ont payé le lourd tribut. Ce qui a engendré des révolutions de tous ordres de certains pays africains.

Notre approche sera plus focalisée sur l’indépendance pacifique des pays africains pour que le débat soit moins ennuyeux.

Les pays africains aux indépendances octroyées, quel bilan faites vous ?



Hommage Afrique
envoyé par ahittous.

Bon nombre de pays qui ont eu leur indépendance en 1960 font l’objet du présent débat.

Les africains ont pendant plusieurs années de soumissions aux pays dits puissants la colonisation  qui était un système de rapprochement et rapprochement forcé qui ne laissait pas d’autre possibilité et d’alternative aux africains. Ceux qui rechignaient à se soumettre à ce système étaient matés et humiliés publiquement. C’est de là que nous pensons qu’est née la crainte du maitre incontesté «  le blanc »qui a régné sur l’Afrique pendant plus de 87 ans. Il a développé, éduqué, formé, soigné, instruit  cette peuplade qui partait à la disparition s’ils n’avaient été là ; ces propos viennent de certains colons …

Nous le reconnaissons, ils n’ont pas que développé, formé et instruit … ils ont aussi pillé, même plus qu’il ne fallait.

Après cette période pleine d’intrigues, ils ont accepté de déposer le flambeau donc de décoloniser. Les indépendants des années 60 prennent le flambeau et continuent le développement  car tel était leur mission.

1er Constat après 10 ans

Nous voilà 10 ans après les indépendances de 1960pour certains et 1965 pour d’autres.

Le bilan est positif pour certains  et mitigé pour d’autres. Cette décennie est passée avec son cortège de réalité entre autres ; les coups d’états, les guerres civiles, les assassinats de personnalités, la famine à grande échelle, les déplacements massifs des populations, les pillages des ressources et richesses des pays africains par les africains eux-mêmes. Cependant d’autres ont résisté à tous ces fléaux et ont montré des signes réels de développement, car ils ont fait montre d’une certaine évolution, noms qu’ils tirent d’ailleurs de là ‘pays en voie de développement ’car ils ont fait montre d’une certaine évolution dans plusieurs domaines : l’éducation, la santé, le développement urbain et social, l’architecture, l’économie, l’agriculture etc. …

2eme Constat après 20 ans

Nous sommes en 1980, la situation n’a véritablement pas changé, les pères des indépendances sont toujours au pouvoir, les coups d’état continuent, le barbarisme a été remplacé par un système plus raffiné mais ayant toujours les mêmes effets ; la dictature ou les décennies au pouvoir, l’Afrique continue de s’enliser et de s’appauvrir. Le véritable changement constaté est que le lot de pays qui étaient économiquement stable a rejoint les autres dans le regressement et l’appauvrissement à la suite d’un phénomène économique « la dévaluation » qui a eu une incidence mondiale.

Un autre phénomène mine les états africains

L’exode massif ; la fuite des cerveaux africains vers l’occident

 L’afflux massif des capitaux africains vers les banques européennes

L’exode massif des populations africaines de tous les niveaux vers l’hexagone malgré, le mauvais traitement ; un peu comme pour dire '' vous êtes partis mais vous n’auriez pas dû, on toujours besoin de vous, nous sommes toujours vos sujets attentifs, revenez s’il vous plait..''

3ème  Constat après 40 ans

C’est le statut quo  pour certains pays , c’est-à-dire que rien n’a changé , d’autres sont menacés de disparition , de plus en plus , il ya de plus en plus de grogne dans les population civiles ,toujours les coups d’états mais moins violents ; les pays africains avancent tant bien que mal , sans véritable création de richesse , de valeur ajoutée , sans croissance économique véritable … sans véritable indépendance . L’Afrique ne vit que pour servir les autres.

 Aujourd’hui 50 ans après, quel bilan

Le bilan aujourd’hui est quasi négatif et honteux pour le continent noir .sur un ensemble de près de  40 pays il y en a pour moins de 10 qui sont véritablement stables socialement et économiquement , moins de 5 qui participent à l’économie mondiale , mois de 3 qui possèdent une véritable armée dissuasion contre des invasions.et moins de 02 qui peuvent véritablement  affronter les enjeux de la mondialisation , du développement et de l’industrialisation vraie.

Que s’est-il passé ?

Qui est responsable de tout ce qui a prévalu ?

Qui en sont les vraies victimes ?

Quel bilan faisons-nous ?

Quelles sont les nouvelles perspectives pour nos états ?

Sommes-nous assez courageux pour changer d’attitudes et d’habitudes si nous étions indexés ?

Sommes-nous prêts à véritablement travailler pour développer nos états respectifs et l’Afrique ensuite.

Autant de questions qui méritent des réponses claires car ces réponses permettront dans certains des cas de jeter un regard plus sérieux sur les problèmes de l’Afrique.

Alors que ce cinquantenaire ne soit pas l’objet de festivités monstres, de colloques sans fin, de dépenses fastueuses mais un cinquantenaire de bilan social, économique, et de tout  ce qui retarde l’Afrique.

Que ce cinquantenaire donne les perspectives réelles de renouveau, de changement pour les africains.

Alors rendez-vous dans cinquante autres années.

 

Publié dans politique

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